Présentation des études sur la mise en œuvre de la résolution 1325 en Tunisie

Les résultats des études relatives à la Cartographie des Organisations de la société civile (OSC) œuvrant dans le domaine des “Femmes, Paix et Sécurité”(FPS) ainsi que l’Etat des lieux de la mise en œuvre de la résolution 1325 en Tunisie ont été les thèmes d’un atelier-débat organisé au Centre de Recherches, d'Etudes, de Documentation et d'Information sur la Femme (CREDIF) à Tunis le 6 juillet 2017.

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ONUFemmes_Tunisie_AtelierFPS_juillet2017
Neziha Labidi, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, accompagnée de Tanja Jääskeläinen, Ambassadeur de Finlande en Tunisie et de Dalenda Largueche, Directrice du CREDIF ont pris part à un débat constructif sur la mise en oeuvre de la résolution 1325 en Tunisie.
Ces deux études s’inscrivent dans le cadre du projet d’Appui à l’élaboration du plan national d’action sur la résolution 1325 en Tunisie, financé par le gouvernement de la Finlande, et mis en œuvre par ONU Femmes.

“La Résolution 1325 pose la sécurité des femmes comme indicateur principal de la paix et de la sécurité et appelle les acteurs publics concernés à adopter une démarche visant à intégrer l’équité entre les hommes et les femmes dans la législation, la politique ou encore les programmes dans tous les secteurs et les niveaux”, a expliqué Hela Skhiri, Chargée du Programme National de l’ONU Femmes Tunisie. Les deux études proposées constituent ainsi des informations de base pour le comité de pilotage de l’élaboration du plan d’action national sur la résolution 1325.

L’étude sur la cartographie des OSC œuvrant dans le domaine FPS, a indiqué que 86 associations travaillant sur les questions féminines ont pris part à l’enquête et ont présenté leurs actions et projets relatifs aux quatre axes de ladite résolution, à savoir la prévention, la participation, la protection, les opérations de secours ainsi que les efforts de redressement.Les ONG partenaires de l’ONU Femmes œuvrant sur cette thématique ,Association pour la Promotion du Droit à la Différence (ADD), Aswat Nissa, Tunisian Association for Management and Social Stability (TAMSS), et l’Observatoire Tunisien de la Sécurité Globale (OTSG) et) – ont également partagé leurs principaux résultats relatifs aux projets FPS. Selon le rapport, 50% des associations œuvrent pour la protection des femmes, 26% pour la prévention, 25% pour la participation des femmes, 7% s’intéressent à l’axe de secours et redressement, et 4% des associations sondées s’intéressent à plus d’un axe de la résolution 1325.

Professeure de philosophie et Experte genre, Khadija Ben Hassine a présenté l'état des lieux de la mise en œuvre de la résolution 1325 en Tunisie qui vise à identifier les priorités stratégiques qui permettraient de recenser et évaluer l'implication des principaux acteurs concernés par la mise en œuvre de l'agenda FPS en Tunisie. Lors de son exposé, elle a souligné les défis auxquels la Tunisie fait face en matière de prévention : « Le problème préventif n'est pas un problème de cadre juridique ou institutionnel mais de mise en application de ces cadres et de l’adaptation des institutions à l'évolution de la société ». 

Neziha Labidi, Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, accompagnée de Tanja Jääskeläinen, Ambassadeur de Finlande en Tunisie et de Dalenda Largueche, Directrice du CREDIF ont pris part à un débat constructif avec des représentants de la société civile, des institutions publiques, des organisations internationales ainsi que des universitaires suite auquel Dalenda Largueche a conclu que les femmes tunisiennes seront au rendez-vous pour la mise en place de la résolution 1325.