Cet événement, qui a eu lieu juste après la Journée Internationale des Droits des Femmes, a été l'occasion pour les jeunes filles de rencontrer et d'être inspirées par des femmes brillantes qui sont des leaders et des contributrices majeures du sport féminin.
Lors de l'ouverture de la cérémonie, S.E. M. Michael Cutts, ambassadeur d'Australie au Maroc, a exprimé sa conviction que le sport peut être un outil puissant pour promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des individus. Selon lui, faire partie d'une équipe peut enseigner aux individus de précieuses leçons de résilience et d'autonomie.
Mme Leila Rhiwi, représentante d'ONU Femmes au Maroc, a animé une table ronde dynamique au cours de laquelle un groupe de sportives marocaines accomplies ont partagé leurs idées et leurs expériences. Mme Bouchra Baibanou, alpiniste de renom, a fait part de son expérience extraordinaire en tant que première Marocaine à avoir escaladé le mont Everest. "Ma première ascension en tant qu'alpiniste s'est déroulée sur le mont Toubkal. En atteignant son sommet pour la première fois, j'ai été submergée par un profond sentiment d'accomplissement et d'épanouissement. Cette expérience a déclenché en moi une puissante prise de conscience : tout est possible pour les femmes qui osent rêver et aspirent à la grandeur". Mme Fouzia Madhouni, entrepreneure sociale, entraîneuse de football américain et activiste, a parlé avec passion de son travail d'autonomisation des communautés marginalisées. "En tant que personne issue d'un milieu défavorisé, je comprends très bien les obstacles qui peuvent entraver la capacité d'une personne à poursuivre ses rêves et à atteindre son plein potentiel. C'est avec une profonde gratitude et un sentiment de responsabilité que je cherche maintenant à redonner à ma communauté et à offrir de l'aide à d'autres filles qui se trouvent dans des circonstances similaires". Enfin, la parole a été donnée à Mme Ghizlane Chebbak, footballeuse internationale et capitaine des Lionnes de l'Atlas, qui a parlé des défis qu'elle a dû relever pour poursuivre sa carrière dans un sport dominé par les hommes. "J'ai eu la chance d'avoir des parents sportifs qui m'ont encouragée et soutenue sans relâche. Cependant, dans mon quartier, je me suis heurtée à la résistance des garçons qui doutaient de mes capacités et ne voulaient pas accepter qu'une fille joue au football. Aujourd'hui, les mêmes personnes qui ont douté de moi célèbrent mes exploits et me félicitent pour ma participation à la coupe du monde de football féminin".