Conférence « Les droits des femmes au Maroc 20 ans après Beijing »

Date:

Campagne Beijing+20

Dans le cadre des célébrations autour de la Journée internationale de la Femme 2015 et de l’anniversaire des vingt ans de la Déclaration de Pékin, le Ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération et l’ONU Femmes ont organisé le 27 février un séminaire pour dresser un bilan des progrès réalisés et des perspectives en matière des droits des femmes au Maroc. 

 

Cette rencontre a permis de mener une réflexion sur les défis et les opportunités en faveur des droits des femmes au Maroc, 20 ans après Beijing, et sur le rôle que peut jouer le Maroc pour l’intégration de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans le programme de développement pour l’après 2015. Plus de 270 représentant-e-s des institutions nationales, de la société civile, de la coopération bilatérale et multinationale, des agences des Nations Unies, ainsi que des journalistes et expert-e-s étaient présent-e-s.
  

Le programme de la rencontre, ouvert par Mesdames la Ministre déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères et de la coopération, la Ministre de la Solidarité, de la femme, de la famille et du développement social et la Représentante de l’ONU Femmes pour le Maghreb, a permis de faire entendre différents points de vue en croisant les interventions d’institutions indépendantes (Conseil national des droits de l’Homme), gouvernementales, associatives et onusiennes.

Le gouvernement du Maroc, à travers l’intervention de la représentante du Ministère de la Solidarité, la femme, la famille et le développement social, a réaffirmé son engagement en faveur de la plateforme de Pékin, illustré notamment par les avancées réalisées au cours des deux dernières décennies, ainsi que sa participation à la rédaction du rapport arabe unifié.

Les membres de la société civile ont quant à elles souligné l’urgence de mettre en œuvre les dispositions constitutionnelles en matière d’égalité de genre, de concrétiser les annonces d’adoption du projet de loi sur la violence et celui relatif à l’Autorité pour la Parité et la lutte contre toutes formes de discrimination (APALD), ainsi que d’institutionnaliser la consultation des organisations de la société civile dans le cadre de tous les processus de réformes législatives prévues et en cours.