Les femmes et la pauvreté

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La pauvreté peut exacerber la violence. Des groupes spécifiques de femmes, dont les femmes et les filles qui vivent dans la pauvreté, sont confrontés à des formes multiples de discrimination et, en conséquence, à des risques de violence accrus. Des études démontrent que les filles pauvres ont 2,5 fois plus de risques d’être mariées au cours de leur enfance que celles des quintiles les plus aisés.

Les femmes et les filles qui vivent dans la pauvreté sont plus vulnérables à l’exploitation sexuelle, y compris la traite des femmes. Et les victimes de violence domestique ou conjugale disposent de moins d’alternatives pour s’affranchir des relations violentes, du fait qu’elles manquent des revenus et des ressources nécessaires.

Pour résoudre ces problèmes, ONU Femmes mène des programmes visant à favoriser l’émancipation économique des femmes et à les sortir de la pauvreté, et qui renforcent également les services sociaux en faveur des survivantes d’actes de violence et la reconnaissance de leurs droits.

Changement du paysage des chantiers comptant exclusivement des femmes 

Les interventions d’ONU Femmes ont soutenu plus de 100 000 femmes pauvres et marginalisées dans 29 districts en Inde. Grâce à un projet appuyé par le Fonds d’ONU Femmes pour l’égalité des sexes, plus de 30 000 femmes marginalisées qui vivent dans des zones rurales administrent aujourd’hui des chantiers et sont en mesure d’assurer le paiement de leurs salaires et de revendiquer leurs droits en vertu de programmes de retraite, de protection sociale et d’appui aux moyens d’existence, comme la loi Mahatma Gandhi National Rural Employment Act (loi de garantie de l’emploi rural). (Seulement disponible en anglais) 

Au Tadjikistan, les femmes rurales acquièrent des compétences et leur indépendance grâce aux groupes d'entraide

Anjira Ashurova se tient dans le jardin de sa maison. Crédit photo : Association des Femmes et de la Société

Un projet soutenu par ONU Femmes forme les familles de travailleurs migrants et les groupes de femmes rurales pour lancer leurs propres entreprises, en leur permettant d’accéder à des microcrédits et en promouvant leur émancipation économique. Certaines de ces femmes ont été victimes d’actes de violence. Jusqu’ici, plus de 5 000 familles au Kirghizistan et au Tadjikistan ont bénéficié de formations, de ressources et de prêts pour devenir des entrepreneurs indépendants.

Ce que dit la Déclaration de Beijing sur les femmes et la pauvreté
Lisez notre Gros plan sur la pauvreté de Beijing+20

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