l’engagement de l’ANEF et sa capacité à traiter les questions relatives à l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes dans le domaine forestier. Ces ateliers ont également permis d'avoir une discussion transparente, des échanges et des retours d’expériences sur le rôle des femmes dans l’accès à la gestion, la protection et la préservation des ressources forestières. La finalité de ce processus étant de contribuer à la prise de conscience collective sur l’importance de la collecte des données sensibles au genre dans ce secteur et de les responsabiliser et les impliquer tout au long du process.
Organisation de 3 ateliers focus group sur l’intégration du genre dans le secteur forestier au profit des partenaires régionaux et locaux de l’Agence des Eaux et Forêts des régions cibles de l’Oriental, du Moyen-Atlas et de Souss-Massa
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Au Maroc, les femmes constituent une proportion non négligeable de la population active dans le secteur forestier. Cependant, leurs rôles, les enjeux genre du secteur ne sont pas pleinement reconnus, et les politiques publiques du secteur ne répondent pas à leurs besoins spécifiques. Dans cette perspective, l’Agence Nationale des Eaux et Forêts en partenariat avec ONU Femmes a lancé un diagnostic sur les enjeux genre dans le secteur forestier au Maroc afin de diagnostiquer et comprendre les inégalités entre les sexes qui persistent dans le secteur, et pour pouvoir renforcer l’intégration du genre dans l’action de l’agence.
Une attention particulière a été accordée à l’observation des interactions entre les femmes des différentes communes et aux pistes d’action proposées par les femmes, notamment en matière d’accès aux ressources forestières afin de valoriser leur participation dans le secteur. Ainsi, Mme. Fatima Hafidi, Membre de l’association d’alimentation en eau potable des douars marginalisés propose : « Pour les femmes de Zaouiya Ifrane, les produits forestiers non ligneux sont particulièrement importants pour les moyens de subsistance et d’autonomisation des femmes de la Zaouiya, mais ils ne sont pas correctement réglementés et les bénéfices de leur commerce ne sont souvent pas distribués de manière équitable ».